Kasia Frejlich-Morisseau

Kasia

Qu’est-ce qui t’a amené à te spécialiser dans la méthode Pilates ?

Je m’y suis intéressée dès que j’ai commencé à travailler comme professeur de Fitness en 2003. Je rencontrais régulièrement des pratiquants avec des problèmes divers, notamment des maux de dos. J’ai adhéré à la méthode tout de suite, car elle est selon moi idéal dans le rééquilibrage du tonus et de la souplesse musculaire. La précision des mouvements et la maîtrise de la respiration recherchés dans l’entrainement de Pilates permettent de développer une meilleure condition physique et améliorent la conscience de notre corps. C’est pour moi une pratique sportive à part entière parce qu’elle participe au développement personnel.

Quel est l’état d’esprit qui règne pendant ta formation Pilates Matwork?

J’aimerais rendre les cours agréables et interactifs. Je me focalise sur la pratique et une transmission claire et simple. Je donne notamment un maximum de clefs concrètes et directement applicables après la formation. Mon but est que cette formation profite aux coachs non seulement pour leurs futurs cours de Pilates. Cela doit être un terreau fertile pour d’autres activités. Cette discipline a plusieurs fondamentaux qui me servent dans bien des domaines.

Il est temps d’en finir avec “le Pilates c’est pour les femmes”, qu’en penses-tu ?

Oui, définitivement. Joseph Pilates a créé cette méthode pour entraîner les corps et non les hommes ou les femmes. La « première génération » des instructeurs viennent du milieu de la danse et de l’acrobatie et étaient majoritairement des femmes. A l’époque, ces pratiquants cherchaient à guérir leurs blessures et améliorer leurs techniques de danse. La méthode n’a pas été créée pour les danseurs. Les sportifs intègrent de plus en plus cet entrainement dans leurs programmes, les sportifs de haut niveau les premiers. Le Pilates améliore les performances physiques à travers un travail régulier sur la posture en profondeur et l’ergonomie de mouvement.

Smaïl Boudjennah

Smail

Comment avec Max, l’autre fondateur de Total Freestyle, avez-vous réussi à faire éclore cette belle aventure dans le milieu de la formation sportive ?

D’abord la passion qui nous habite, et qui ne nous a jamais quittée depuis toutes ces années, a scellé entre nous une grande complicité. Au-delà de l’amitié, il y a notre connaissance du milieu, notre rigueur professionnelle et notre grande exigence à tous les deux qui ont permis d’unir nos forces et de recruter les meilleurs talents, chacun avec sa personnalité et son originalité.

Comment avez-vous affiné votre concept qui repose à la fois sur le plaisir et la rigueur technique ?

Le plaisir vient de notre passion à transmettre et voir le public ou les participants à des formations repartir avec plus de compétences techniques. La rigueur, on sait qu’on n’obtient rien sans un travail régulier et précis. Notre vision du fitness et du sport en général passe par la transmission de ces deux valeurs. Nous sommes dans un secteur d’activité en contact permanent avec les clients qui viennent eux pour prendre du plaisir ou pour progresser. C’était donc une évidence pour nous de conjuguer plaisir et technique.

Quelle est selon toi l’arme secrète pour devenir une référence dans le milieu du freestyle et de la formation ?

Il ne faut pas être trop pressé, accumuler beaucoup d’expérience en suivant dans un premier temps beaucoup de cours puis se présenter aux concours internationaux comme le Trophy que nous organisons tous les ans pour être reconnu comme une référence du freestyle international. Pour la formation,  il faut être passionné également et avoir beaucoup d’expérience dans le domaine où vous souhaitez être formateur. Mais également une pédagogie ouverte aux autres pour leur transmettre des connaissances dans les meilleures conditions.

Tu formes beaucoup, mais continues-tu à te former ?

Oui dès que c’est possible, j’essaye de faire au moins deux formations par an. Voir différentes façons de faire, de travailler, entendre d’autres discours permettent de conserver un esprit d’ouverture essentiel dans la pratique de notre métier. 

Max Gaborit

Max Gaborit

Total Freestyle, qui a trouvé le nom ?

Très bonne question, je ne me souviens plus. Je crois que c’est Mickael Bard, l’un des fondateurs de Total Freestyle. La punchline  « une nouvelle ère pour vivre votre passion » est encore plus importante, car c’est la passion qui nous guide dans notre recherche d’innovation et notre pratique sportive au quotidien.

Comment vous êtes vous rencontrés avec Smaïl ?

Dans les cours de Freestyle au CMG Italie en 2011 ou 2012. Ça a été immédiatement un coup de coeur réciproque. On s’admirait mutuellement et on avait tous les deux la passion du fitness dansé avec cette petite touche de folie et de bonne humeur qui enlève le côté parfois mécanique de cette discipline.

Pensiez vous que Total Freestyle dépasserait un jour le fitness chorégraphié pour s’élargir à la boxe etc. ?

Honnêtement, ca a toujours été un peu notre objectif. Développer une école pour faire progresser tous les coachs. Mais je n’aurais pas cru que c’était réalisable, du moins aussi rapidement et avec autant d’engouement. Au-delà du fitness et du freestyle en particulier, ce qui est important c’est de créer une cohésion et une émulation, toujours dans le respect de l’autre.