Pikih Kindombe
Yamine Saoudi
Julie Chenu
Olivier Chenu
Quel est ton parcours depuis tes études ?
Après un DEUST métiers de la forme et une licence, j’ai passé plus de dix ans à l’Aquaboulevard en tant qu’instructeur Lesmills. J’ai animé pendant de longues années des séances de Bodypump et autres disciplines préchorégraphiées. Cela m’a apporté de la rigueur avant d’intégrer la branche freestyle du step et LIA.
Tu as toujours baigné dans le sport ?
Oui, depuis que je suis tout petit. Mon père faisait du triathlon. Dès l’âge de 6 ans, comme beaucoup d’enfants, j’ai fait du judo, mais j’ai persévéré jusqu’à l’âge de 18 ans. Beaucoup de travail, des championnats, avant de me tourner vers le fitness et le coaching.
En tant que formateur, qu’est-ce qu’un cours réussi ?
Que les gens passent un bon moment, mais qu’ils progressent dans la convivialité. C’est important de trouver un juste équilibre entre le travail du corps et le plaisir du corps.
Y a-t-il un sport que tu aimes pratiquer en dehors du sport-boulot ?
Oui, le squash. J’aime pratiquer avec des amis, même si c’est évidemment difficile de trouver les horaires après le boulot. On manque de temps, mais c’est une autre façon ludique de se dépenser.
Yoan Gimbres
Être passionné par le sport suffit-il à développer son business dans le fitness ?
Non, je dirais que développer un business, dans le fitness ou quel qu’il soit, cela s’apprend. Cela demande beaucoup de qualités différentes : managériales, organisationnelles, commerciales, informatique, comptables et financières. Avoir des compétences business et être passionné est une excellente chose. Il y a vivre sa passion et vivre de sa passion. Le second demande toutes les qualités que j’ai énoncées.
Quelles sont les nouvelles tendances des salles de fitness ou club de remise en forme ?
Depuis la crise de la Covid, les cours en ligne se sont vraiment affirmés et sont devenus une composante forte dans l’offre fitness. D’une manière générale, les nouvelles technologie (outils de suivi, le quantified self, les applications avec de multiples fonctionnalités) doivent être intégrés dans la stratégie. Cela a un coût, mais c’est une tendance de fond qu’on ne peut pas laisser de côté. Parallèlement à tout ça, l’humain ne doit être négligé dans la réflexion globale : présence de coachs très qualifiés, accompagnement et suivi personnalisé des adhérents, conseils à haute valeur ajoutée, etc.
Quels sont les conseils que tu donnerais à un jeune manager de salle ?
Ne pas hésiter à se former serait mon premier conseil. Souvent, on se dit « je me formerai sur le tas », mais c’est une erreur. Un bon coach sportif ou un bon commercial ne fait pas forcément un bon manager. Les erreurs peuvent coûter cher : personnel difficile à remplacer, mécontentement de la clientèle qui produit un climat tendu, parfois délétère. Donc, la formation est un axe fondamental.
Anthony Barbier
Comment es tu arrivé dans l’univers du fitness et qu’as-tu fait auparavant ?
Après 20 ans de foot, une licence Staps et une belle année d’Érasmus à Barcelone, c’est pas du tout naturellement que je me suis dirigé vers le BP, avec pour objectif de changer le monde, rien que ça ! En parallèle, j’ai dû abandonner le foot (pas assez contraignant) et je l’ai remplacé par le triathlon jusqu’à démystifier le fameux Ironman (trop facile). Ca fait maintenant plus de dix ans que je suis dans le fitness.
Quelle est ton expérience en tant que coach sportif et quelle était ta clientèle ciblée ?
Ma première cible était les clients des clubs où j’ai eu la chance d’exercer et depuis un peu plus de cinq ans, j’ai aussi la possibilité d’améliorer ce monde en améliorant la compétence des instructeurs que je croise en formation, d’abord chez Les Mills et depuis plus de trois ans chez Total Freestyle.
Pilates, yoga, mais aussi biking, on peut dire que tu aimes expérimenter différentes disciplines.
Oui, clairement ! J’aime sans cesse découvrir de nouvelles choses, aussi créer des liens entre ces sports ou ces disciplines. Je n’aime pas être enfermé dans une case, car j’ai vécu dans beaucoup d’univers différents.
Thibaut Tran Van Tuat
Tu pratiques le yoga depuis près de vingt ans, quelle a été ton évolution spirituelle et corporelle au sein de cette discipline ?
En tant qu’ancien freestyler, le yoga m’a aidé à me recentrer, à être plus à l’écoute de mes émotions, mais aussi à être plus souple et d’une plus grande mobilité articulaire. Le yoga aide beaucoup à la récupération.
Qu’est-ce qui te rattache à la grande famille Total Freestyle ?
J’ai fait une grande carrière dans le fitness freestyle, donc je me sens lié à cette équipe, ne serait-ce que par la pratique de cette activité qui a occupé près de quinze ans de ma vie. Par ailleurs, la formation de yoga que j’ai mise sur pied est l’équivalent de ce que fait Total Freestyle pour le fitness. Elégance, précision, souplesse des mouvements sont autant de qualités que je veux transmettre aux instructeurs qui suivent ma formation. N’oublions pas aussi deux ingrédients importants pour Total Freestyle : ce sont l’amusement et le plaisir. Je les intègre évidemment dans ma recette !
Que penses-tu que cette formation apportera aux stagiaires ?
Les stagiaires auront bien plus conscience de leur corps et de leurs ressentis. Cette formation de yoga leur donnera bien sûr des connaissances, mais aussi une autre manière de mettre en perspective tout ce qu’ils savent ou ont déjà appris. La première clef ouvre la porte sur une dimension que je nommerais “philosophie de la perspective du mouvement”, c’est-à-dire une façon différente de voir le mouvement corporel. Ensuite, l’intuition tient une place prépondérante pour mener à bien un cours de yoga. Enfin, les stagiaires repartent avec une trame structurée qui leur permettront de donner un cours élaboré et axé sur le plaisir récréatif.