Smaïl Boudjennah

Smail

Comment avec Max, l’autre fondateur de Total Freestyle, avez-vous réussi à faire éclore cette belle aventure dans le milieu de la formation sportive ?

D’abord la passion qui nous habite, et qui ne nous a jamais quittée depuis toutes ces années, a scellé entre nous une grande complicité. Au-delà de l’amitié, il y a notre connaissance du milieu, notre rigueur professionnelle et notre grande exigence à tous les deux qui ont permis d’unir nos forces et de recruter les meilleurs talents, chacun avec sa personnalité et son originalité.

Comment avez-vous affiné votre concept qui repose à la fois sur le plaisir et la rigueur technique ?

Le plaisir vient de notre passion à transmettre et voir le public ou les participants à des formations repartir avec plus de compétences techniques. La rigueur, on sait qu’on n’obtient rien sans un travail régulier et précis. Notre vision du fitness et du sport en général passe par la transmission de ces deux valeurs. Nous sommes dans un secteur d’activité en contact permanent avec les clients qui viennent eux pour prendre du plaisir ou pour progresser. C’était donc une évidence pour nous de conjuguer plaisir et technique.

Quelle est selon toi l’arme secrète pour devenir une référence dans le milieu du freestyle et de la formation ?

Il ne faut pas être trop pressé, accumuler beaucoup d’expérience en suivant dans un premier temps beaucoup de cours puis se présenter aux concours internationaux comme le Trophy que nous organisons tous les ans pour être reconnu comme une référence du freestyle international. Pour la formation,  il faut être passionné également et avoir beaucoup d’expérience dans le domaine où vous souhaitez être formateur. Mais également une pédagogie ouverte aux autres pour leur transmettre des connaissances dans les meilleures conditions.

Tu formes beaucoup, mais continues-tu à te former ?

Oui dès que c’est possible, j’essaye de faire au moins deux formations par an. Voir différentes façons de faire, de travailler, entendre d’autres discours permettent de conserver un esprit d’ouverture essentiel dans la pratique de notre métier. 

Max Gaborit

Max Gaborit

Total Freestyle, qui a trouvé le nom ?

Très bonne question, je ne me souviens plus. Je crois que c’est Mickael Bard, l’un des fondateurs de Total Freestyle. La punchline  « une nouvelle ère pour vivre votre passion » est encore plus importante, car c’est la passion qui nous guide dans notre recherche d’innovation et notre pratique sportive au quotidien.

Comment vous êtes vous rencontrés avec Smaïl ?

Dans les cours de Freestyle au CMG Italie en 2011 ou 2012. Ça a été immédiatement un coup de coeur réciproque. On s’admirait mutuellement et on avait tous les deux la passion du fitness dansé avec cette petite touche de folie et de bonne humeur qui enlève le côté parfois mécanique de cette discipline.

Pensiez vous que Total Freestyle dépasserait un jour le fitness chorégraphié pour s’élargir à la boxe etc. ?

Honnêtement, ca a toujours été un peu notre objectif. Développer une école pour faire progresser tous les coachs. Mais je n’aurais pas cru que c’était réalisable, du moins aussi rapidement et avec autant d’engouement. Au-delà du fitness et du freestyle en particulier, ce qui est important c’est de créer une cohésion et une émulation, toujours dans le respect de l’autre.